Précarité partout, égalité nulle part ! Ce jeudi 28 avril tous debout et dans la rue !
Pour le retrait de la loi « Travail », contre le chômage et la précarité, contre les inégalités : tous dans la rue le 28 avril !
Si quelques concessions ont été faites suite aux premières mobilisations, elles ne changent pas le fond du projet de loi travail. Le gouvernement poursuit son œuvre de démolition :
– Casse des garanties collectives du code du Travail, inversion de la hiérarchie des normes (un accord d’entreprise – souvent obtenu sous la contrainte - peut primer sur la loi !),
– Remise en cause des 35H, flexibilité… alors qu’il faudrait les 32H pour travailler toutes et tous !
– Politique salariale régressive : le relèvement du point d’indice de 1,2% dans la fonction publique est loin de répondre à la perte du pouvoir d’achat depuis 2000 (- 18 %). Pour réduire les inégalités, nous demandons une augmentation uniforme de 500 € mensuels pour tous !
– Licenciements facilités dans le privé, suppressions d’emplois dans le secteur public, au lieu de titulariser les précaires. Les jeunes (taux de chômage de 26%) et les femmes sont les premières victimes de la précarisation.
– Empilement de réformes, désorganisation des missions, suppression de postes et mobilité forcée, qui fragilisent les services publics, dégradent les conditions de travail. Alors qu’au contraire un renforcement des services publics est indispensable pour répondre aux besoins de la société.
Nous sommes tous victimes de ces régressions sociales.
Public, Privé : en grève et dans la rue ce 28 avril !
Lire aussi l’appel intersyndical des fédérations Fonction Publique CGT FO FSU Solidaires : « Pour les droits plus protecteurs des salarié.es du privé comme du public et obtenir le retrait du projet de loi travail »
Travail gratuit des doctorants, recours massif aux CDD, sous-rémunération des personnels de la recherche : le statu quo n’est pas acceptable !
Réforme de la formation doctorale, discussions sur les dossiers de « l’agenda social » du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (contractuels, primes, carrières…), le constat est affligeant : le Ministère ne propose que des « mesurettes » pour amuser la galerie, mais absolument rien de concret pour régler les problèmes de fond ! Car il ne veut surtout pas que ça lui coûte de l’argent !
Nous ne pouvons nous résigner à ce qu’un grand nombre de doctorants ne soient pas financés, à ce que le tiers des besoins d’emplois permanents soit assuré par des collègues précaires, à ce que les personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur soient les moins bien payés – et de loin – de toute la Fonction Publique. Il est plus que temps de faire cesser ces inégalités !
Voir les propositions de SUD-Recherche-EPST sur la formation doctorale au CNESER du 18 avril sur notre site.
Voir également la déclaration commune des syndicats SNTRS-CGT / SUD-Recherche-EPST et SNCS-FSU au sujet des CDD, avant de quitter la réunion au Ministère.
En pièce jointe la version pour distribution et affichage.