Le 23 septembre 2010,
avec l'ensemble des salariés du public et du privé,
par une participation massive des agents de l'INRA,
titulaires et précaires, à la grève et aux manifestations : |
Les coups de butoir, portés par les salariés et répétés depuis le début de l'année, en particulier le 23 mars, le 24 juin et le 7 septembre, ont fait légèrement reculer le gouvernement ; mais il s'enferre. Il a fait voter, en première lecture, le projet de loi portant réforme des retraites.
Il est donc impérieux que tous les salariés du public et du privé, et donc que tous les agents de l'INRA, titulaires et précaires, exercent une pression encore plus forte (1 115 grévistes à l'INRA le 24 juin et 1 195 le 7 septembre) pour qu'il entende enfin raison .
Le gouvernement a tenté de briser l'unité des huit organisations syndicales qui ont appelé aux journées nationales précédentes en lâchant sur quelques points.
Heureusement, l'unité est maintenue autour des revendications majeures :
Retour à 60 ans de l'âge à partir duquel il est possible de partir en retraite
Retour à 65 ans de l'âge auquel la retraite est acquise à taux plein
Réduction de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein
Conservation de la possibilité de bénéficier de la retraite anticipée pour les fonctionnaires, parents de trois enfants, dès 15 ans de service.
Maintien du taux actuel de la retenue sur salaires pour pension des fonctionnaires
en un mot, abandon du projet de loi portant réforme des retraites !
Les organisations syndicales de l'INRA, avec l'ensemble des syndicats du pays (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA), considèrent qu'il est nécessaire de faire reculer le gouvernement :
elles appellent donc les personnels, titulaires comme précaires, à participer activement à la journée du 23 septembre de grève et de manifestations. Le Sénat va débattre de ce projet à partir du 5 octobre, rien n'est joué ! |