Reprenons notre avenir en mains : luttons pour un meilleur quotidien ! Expression Juillet 2024
Il y a bientôt 4 semaines, le pire a été évité : un gouvernement aux orientations résolument racistes et sexistes. Merci à toutes celles et tous ceux qui par leurs désistements, par leurs votes, ont rendu cela possible. Cependant, même si le Rassemblement National a perdu, nous sommes loin d’avoir gagné ! Nous avons même tout à perdre si les avancées sociales que nous attendons ne se concrétisent pas rapidement. C’est lorsque le quotidien de toutes et de tous évoluera que les conditions de la diminution du vote RN seront réunies. Il est urgent d’obtenir de telles évolutions car, dans moins d’un an, nous pourrions nous retrouver dans la même situation qu’en juin 2024.
Comment l’action syndicale peut-elle changer le quotidien et ainsi contribuer à faire évoluer la situation politique ? Il faut imposer un autre mode d’organisation de la société, en utilisant les outils syndicaux : les grèves, les actions de terrain, de solidarité. E. Macron refuse de nommer la première ministre qui est désignée par le Nouveau Front Populaire, mais, nous le savions déjà, c’est à nous de faire pression ! Rien ne se fera sans la pression populaire !
Le capitalisme ruine la planète et notre santé. Unissons-nous avec les autres syndicats, avec les mouvements sociaux, investis-sons les associations, participons aux fêtes de quartier, créons du lien pour le combattre.
Au niveau de l’Enseignement supérieur et de la recherche, il faut stopper la mise en œuvre de la loi de Programmation de la Recherche (LPR) qui augmente encore la précarité, lutter pour empêcher les coupes budgétaires, stopper l’acte 2 de l’autonomie des universités et la réforme à marche forcée de la formation des enseignants. Il nous faut obtenir le respect effectif de l’obligation de nos employeurs d’assurer notre santé, notre sécurité et nos conditions de travail.
Le recours toujours accru aux contrats au détriment de ressources pérennes fait peser une pression intolérable sur l’ensemble du collectif de travail. Par exemple, sur les gestionnaires qui voient augmenter le nombre d’actes à réaliser, sur les CDD dont la précarité reste l’horizon, sur les responsables de montage de projets trop souvent avortés…
Cette charge de travail, cette mise en compétition permanente, cette précarité nuisent à notre santé et à nos conditions de travail, sans améliorer la qualité des recherches qui sont produites,
au contraire !