Le Parlement européen augmente la pression sur Triskalia, communiqué du 2 avril 2019

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Depuis notre dernier congrès, à Dinard en 2016, nous avons à coeur de suivre le long combat exemplaire des victimes des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia...
Et de relayer ainsi le communiqué commun à l’Union Solidaires Bretagne et à l’Association de soutien aux victimes des pesticides, sur l’appui obtenu à Bruxelles le 2 avril dernier.

En espérant que ces pressions permettent des avancées tant pour l’indemnisation des victimes que pour prévenir de nouvelles intoxications...

Ci dessous le contenu du communiqué et en lien une version pdf avec une photo de la délégation reçue au parlement européen (pour impression, affichage.)

https://solidaires.org/Le-Parlement-europeen-augmente-la-pression-sur-Triskalia

autre lien, avec un article précédent sur notre site faisant référence à la pétition lancée / au parlement européen.


Le 2 avril 2019, les victimes des pesticides de la coopérative agroalimentaire bretonne Triskalia, soutenus par l’Union Régionale Solidaires de Bretagne et le collectif des victimes des pesticides de l’Ouest ont été une nouvelle fois reçus à la Commission des pétitions du Parlement européen. Madame Cecilia Wikström, la Présidente de la Commission des pétitions a indiqué qu’elle adressera une lettre au Ministère de l’agriculture français et à la Commission Européenne pour demander des comptes concernant le traitement des victimes de Triskalia et les infractions au droit européen dont l’État français se rend coupable.

De même, pour la première fois dans cette affaire, les députés européens de tous les bords politiques ont demandé que des mesures contraignantes soient prises envers la France. Si ces sanctions venaient à être décidées, la France pourrait se retrouver accusée devant la Cour européenne de justice.

La Commission européenne, présente aux débats, a assuré que suite à la publication de son rapport accablant contre l’État français, ses demandes d’informations complémentaires concernant « l’affaire Triskalia » adressées au Ministère de l’agriculture sont restées lettre morte. Cette situation a indigné non seulement les victimes, mais également les parlementaires européens, car cela bloque de fait un rapport que le Commissaire européen à la santé et de la sécurité alimentaire, M. Vytenis Andriukaïtis, a promis aux représentants des victimes des pesticides de Triskalia.

Cette situation de blocage est intolérable ! La France doit prendre des mesures pour contraindre Triskalia à changer ses pratiques et indemniser les victimes des pesticides. Si le Ministère de l’agriculture continue à jouer la montre, il aura de nouvelles intoxications et de nouveaux décès sur les bras. L’omerta qui sévit à la fois au Ministère de l’agriculture et au sein de la filière agro-alimentaire en Bretagne doit cesser ! Nous continuerons notre action envers les instances européennes et remercions le Parlement européen de se mobiliser à nos côtés.

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