Renforcer les syndicats pour changer vraiment !
Maintenant, c’est le changement ?

Nicolas Sarkozy, c’est fini ; après cinq années de contre-réformes, de politiques sécuritaires et racistes, c’est une bonne nouvelle. Mais ce qui importe, c’est que la politique change, que la société ne soit plus organisée en fonction des besoins d’une petite minorité qui profite du travail des autres pour s’enrichir toujours plus.
François Hollande a été élu Président de la République en promettant que « le changement c’est maintenant ». Il faut donc prendre sans tarder des décisions concrètes sur les salaires, la santé, les retraites, l’emploi et les services publics, plus largement sur la fiscalité et l’Europe.

C’est une première : L’union syndicale Solidaires a été reçue fin mai par le premier ministre pour présenter ses propositions face aux urgences sociales. Au quotidien, nos priorités d’intervention visent à défendre la santé au travail, à obtenir l’égalité des droits (notamment la place des femmes) et à combattre le productivisme.

Mais quelle que soit la majorité, le rapport de force est déterminant, des luttes de grande ampleur sont indispensables afin d’affronter les pouvoirs économiques. Solidaires agira de tout son poids, dans l’unité pour mobiliser. C’est le sens de l’appel à se syndiquer contenu dans le message actuellement diffusé par Solidaires !

Le gouvernement change, pas nos revendications !

Le secteur public a été particulièrement attaqué ces dernières années : RGPP, explosion de la précarité, remise en cause des missions de services publics, individualisation des rémunérations …
Sans délai, des engagements doivent être annoncés concernant l’ouverture des postes supprimés ou gelés, l’arrêt de la RGPP, une augmentation uniforme des salaires avec un relèvement significatif des plus modestes, l’amélioration de la loi relative à l’accès à l’emploi titulaire, l’annulation des réformes sur les retraites … Lire les principales demandes de Solidaires Fonction publique.

A l’échelon de notre secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, des signaux forts sont attendus, suivant l’intitulé du premier communiqué unitaire déjà diffusé.
Ils concernent la levée immédiate des postes de titulaires gelés, le transfert de crédits de l’ANR et du CIR (Crédit Impôt Recherche) pour assurer le fonctionnement des laboratoires jusqu’à la fin de l’année et pour maintenir dans leur emploi, jusqu’à l’organisation des dispositifs de titularisation, les personnels précaires répondant à des besoins permanents.
A l’échelon des structures, la dénonciation immédiate des signatures de convention Idex-Etat est la première urgence, avant la suppression de la LRU et du Pacte Recherche qui marquent la marchandisation de notre secteur.
SUD-RE y ajoute la suppression de la PESte, autre symbole de mise en compétition, sapant le travail d’équipe, socle de toute la recherche publique !

Par ailleurs, le retard pris dans les EPST pour l’application des échelons terminaux supplémentaires dans les corps de TR et d’AI devient intolérable (réforme NES). Il faut que le décret, appliqué dans les autres secteurs depuis 2011, sorte d’ici les congés d’été afin que les collègues en fin de carrière, puissent partir en retraite avec le gain de cette amélioration. Nous réclamons également sa rétroactivité.

La suppression de la circulaire GUEANT ciblant les étudiants étrangers est positive. Pour autant, cela ne suffira pas à dépasser la méfiance générée par les premières interviews de notre nouvelle ministre (par rapport au CIR ou à l’autonomie des universités …).

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