Souffrance au travail, TGU & RGPP…
Alerte souffrance au travail – niveau 2 : Formuler les MAUX en MOTS

Sans réponse de la Direction Générale à notre première alerte de décembre sur le développement des situations de souffrance au travail au sein de l’Institut, nous sommes passés au niveau d’alerte 2, lors du Comité Technique Paritaire du 4 février dernier.

  • Nous demandons que les arrêts de travail relevant de ces situations de souffrance soient pris en compte en tant qu’accident du travail. Les collègues n’ont pas - en plus - à en supporter les conséquences financières, parfois lourdes, qui en découlent.
  • Nous appelons l’ensemble du personnel à faire état de ces situations lorsqu’il en a connaissance. L’expérience montre que la personne concernée, déjà fragilisée, n’est parfois plus en capacité de demander secours.
  • Enfin, l’interpellation collective de la hiérarchie, souvent de plus en plus éloignée de la réalité vécue sur le terrain, permet de dépasser le ressenti individuel destructeur et de se redonner confiance. Au-delà du « registre sécurité » réglementaire, des « lettres ouvertes », l’ouverture de « cahiers de doléance » sont autant de supports qui permettent de réagir.

    Revoir les nouvelles organisations du travail

    La vraie réponse se situe dans la remise en cause des nouvelles formes d’organisation du travail : flux tendu à tous les étages, mise en concurrence généralisée des individus et des équipes, stratégie de restructuration permanente…

    Et sur ces questions de fond, notre inquiétude augmente encore avec la mise en place des Très Grandes Unités (TGU) :

  • où l’agent, l’équipe de travail, se trouvent de plus en plus éloignés des centres de décisions, ne trouvent pas l’interlocuteur pour parler de l’organisation du travail, dans des mastodontes technocratiques déshumanisés.
  • où la finalité de son activité n’est plus visible, avec la perte de sens de son travail et le risque fort d’une démotivation.

    Pendant ce temps le personnel travaillant sur les fonctions dites « supports » est confronté à la mise en place de la « RGPP » Révision Générale des Politiques Publiques à l’INRA, avec comme principes directeurs : rationalisation, mutualisation, externalisation… au bout du compte, encore plus de distance entre les acteurs, encore plus de précarité…
    Comme toujours, les personnels et leurs représentants seront les derniers informés, alors que l’INRA est le premier EPST à se faire auditer, plus trivialement à « passer à la casserole », selon la lettre de mission du premier ministre datée du 22 octobre dernier.

    Nous ne sombrons pas pour autant dans la sinistrose…

    OUI, nous revendiquons encore le droit d’être heureux au travail et c’est souvent lorsque les difficultés s’accumulent que se retissent les liens de solidarité. Un défi que nous avons à relever, avec les autres syndicats, avec l’ensemble du personnel. Les refuzniks de la PES l’an dernier ont permis de souligner que l’esprit de résistance demeurait fort…

    Plus d’info ici, avec le rappel de notre expression de décembre.

    Autres actualités sur le site :

  • notre lettre du 17 février à la Direction sur les difficultés rencontrées dans le fonctionnement des instances de concertation
  • un diaporama de ce 20 février sur l’évolution de la négociation « non-titulaires » en cours au ministère de la Fonction publique.

     

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